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Remise officielle du Plan Communal de Sauvegarde (PCS) à l’Etat

Actualité
Publié le 18 octobre 2018

La remise officielle du PCS s’est déroulée hier en mairie en présence de M. le Sous-Préfet.

Mercredi 17 octobre 2018, M. Le Maire, Marc Boutruche et Raymond Boyer, conseiller municipal délégué à la Sécurité et à la Défense, ont remis officiellement le Plan Communal de Sauvegarde à Pierre Clavreuil, sous-préfet de Lorient.

Un Plan Communal de Sauvegarde (PCS) est un outil de gestion de crise, réalisé à l’échelle communale et sous la responsabilité du maire. Il a pour objectif de planifier les actions des différents acteurs communaux de la gestion du risque (élus, agents municipaux, entreprises) en cas d’événements majeurs naturels, technologiques ou sanitaires, de mettre en oeuvre une information préventive et de protéger la population.

L’actualité nous rappelle régulièrement que les situations susceptibles de perturber le fonctionnement quotidien de nos organisations sont nombreuses. Il suffit de penser aux inondations dans l’Aude de cette semaine, ou à l’explosion au gaz dans le centre-ville de Quiberon qui a eu lieu cet été…

« A la demande de l’Etat, la ville de Quéven a préparé ce PCS en sollicitant l’ensemble des services municipaux. Dès lors qu’on prend conscience qu’un événement majeur peut arriver, on prend le sujet très au sérieux« , souligne Marc Boutruche.

« A Quéven, le dossier a été élaboré en seulement 6 mois. C’est un travail vite fait mais bien fait. Le résultat est de qualité, félicite Pierre Clavreuil. Le risque majeur est celui de l’indifférence, de ne pas prendre au sérieux le risque. Pendant la préparation d’un PCS, les acteurs communaux prennent un certain nombre de réflexes. Mais lorsqu’une crise arrive, l’effet de sidération est inévitable. Il est donc raisonnable et responsable de se préparer et de s’entraîner. La culture du risque est la première prévention contre la peur. Se préparer, c’est la responsabilité de l’Etat, d’une commune, mais cela doit être aussi une préoccupation collective. Chacun doit se sentir concerné par le sujet.«